Le soir du 5 août, Leh et toute la vallée de l'Indus ont connu un phénomène météorologique exceptionnel. Les nuages qui s'étaient accumulés sur la chaîne du Ladakh se sont subitement "crevés" en provoquant des pluies torrentielles.
Ces pentes sans aucune végétation qui n'avaient jamais reçu autant d'eau, ont été littéralement lessivées en donnant des torrents de boue épaisse qui ont tout emporté sur leur passage. Des rochers, parfois énormes, débarrassés de la terre qui les retenait, ont alors dévalé les pentes ajoutant leur "force de frappe" aux effets dévastateurs de la boue.


LE BUS STAND DES "BIG BUS" DEUX JOURS PLUS TARD :


ET CELUI, COMPLETEMENT VIDE, DES MINIBUS :


CAR LES MINIBUS ONT ETE EMPORTES :


LES TRANSPORTS LOCAUX SE FONT MAINTENANT EN CAMION :


L'AUTOROUTE DEVANT L'HÔPITAL, QUELQUES JOURS PLUS TARD :


QUELQUES AUTRES VUES AUTOUR DU BUS STAND :


LES AUTOMOBILISTES REDOUTENT UNE PÉNURIE D'ESSENCE :

Tous les ponts de National Highway ont été emportés, et la route est coupée aussi bien vers Manali que vers Srinagar.
L'armée réalisera l'exploit de reconstruire 9 ponts en 7 jours !


UN RÉPARTITEUR ÉLECTRIQUE :


UN DZO SE REMET DE SES ÉMOTIONS :

d'autres vaches et ânes ont été roulés dans la boue et n'ont pas survécu.


DE L'AUTRE CÔTE DE LEH, LE TORRENT DE CHANGSPA A AFFOLE SES RIVERAINS,

qui ont préféré monter au Chanti Stupa pour passer la nuit.

Le 6 au soir, c'est à dire le lendemain de la coulée de boue qui a dévasté le bas de Leh,
l'eau monte subitement dans le torrent de Changspa, en charriant des quantités de saules arrachés aux berges.
L'armée déverse des camions de rochers pour couper la route, craignant que le pont soit emporté, comme en 2006.

Le 7, l'eau commence à descendre, et l'on constate les dégâts :

quelques jours plus tard, il ne reste qu'un filet d'eau :

Par chance, le pont de Changspa, reconstruit 4 ans plus tôt, a résisté :