La grande arène du TsoKar (10 km de long sur 5 de large) est occupée aux 3/4 par des étendues salées de sable et de marécages où vivent des milliards de petites mouches, et même plus !. Un peu à l'écart, Tukje abrite en hiver une cinquantaine de familles de nomades et en été le moine qui garde le petit gonpa au dessus du village. Une ONG canadienne y a construit un "hôpital" et un entrepôt pour la nourriture, le tout en béton.

Une fine pellicule de sel recouvre le sable et les herbes tout autour du lac. Mais la véritable récolte de sel se fait sur les rives du lac. Cette exploitation est récente et consécutive à l'invasion du Tibet par la Chine et à la fermeture de la frontière, et sert à pallier à l'arrêt de l'approvisionnement en sel par les caravanes venant du Tibet. Mais l'amélioration des routes permet aujourd'hui l'approvisionnement en sel de mer par les camions indiens, et l'aire de distribution du sel du Tso Kar est réduite aux villages les plus isolés de la haute vallée du Zanskar.