· Hôtels et Restaurants
L'explosion
du tourisme au Ladakh entraîne celle des hôtels et des restaurants,
toujours plus loin du centre ville.
Je préfère rester près des boutiques et des restaurants, et loger
dans les Guest House du centre ville, ou au Dreamland Hotel et ses
10 chambres (300 Roupies la nuit en 1998, 500/600 en 2004, 800/900 en
2010) calmes au fond du jardin et au confort suffisant.
(On peut réserver par Internet à l'adresse : <dreamladakh@gmail.com>
ou <http://www.dreamladakh.com>
· Transports : bus et
taxis
Il n'y a plus de marchandage sur le prix des taxis. Tous les
prix sont affichés à la gare des taxis en plein centre ville et à
l'office de tourisme. Ils sont prohibitifs et il faut se grouper à 3, 4
ou 5, mais si l'on veut rester quelques jours dans un endroit
intéressant (Dah, Mulbek, Padum ou autre) , il faudra payer le taxi pour
ces 4 ou 5 jours, ou bien lui demander de revenir et payer 2 voyages au
lieu d'1. Le bus reste encore la meilleure solution, à un prix
dérisoire.
La gare des bus est descendue au pied de la ville, ce qui est
peu pratique quand on doit remonter avec de lourds bagages après un
voyage fatigant. Heureusement, après quelques années, les taxis ont
compris qu'ils pouvaient gagner quelques roupies avec les passagers des
bus, et viennent attendre les passagers au bus stand.
Les prix et les horaires des bus
sont affichés, incomplets, sur la façade des bureaux des bus privés et des bus publics au bus-stand. Il sera toujours difficile d'obtenir des
renseignements précis sur les minibus. Toute cette partie du Ladakh (la
région de Stod ou Stot) est desservie par des minibus plusieurs fois par
jour été comme hiver. Les villages et monastères les plus éloignés
ne sont desservis qu'une fois par jour et il faut prévoir un duvet pour
la nuit. Les monastères offrent le gîte et le couvert pour quelques
dizaines de roupies. Les puces et les punaises sont partagées sans
compter. Mais les nuits dans les "gonpa" sont des souvenirs
très forts. Le site est toujours somptueux et aérien. L'odeur lourde de
l'encens et des lampes à beurre imprègne l'air, les murs et les
vêtements. Les moines sont chaleureux et bons vivants. Les femmes ne
peuvent pas dormir dans les monastères de moines, et réciproquement
pour les hommes dans les monastères de nonnes. Ceci commence à changer mais personne ne dort plus dans les monasrères et ils sont très rares à conserver des chambres.
· Hébergement hors de
Leh.
On trouve des guesthouses dans presque tous les villages importants
de cette région, et des commerces dans les villages traversés par la
route. On paie la chambre que l'on soit seul, deux ou plus selon la taille de la chambre.
En dehors des villes, les guesthouses se sont transformées en
homestays sous l'impulsion de quelques associations locales. Les
prestations sont les mêmes, mais une fiche de l'association en fixe les
prix. Pour un individuel, il n'y a pas de différence par rapport à la guesthouse, mais
pour un couple ou un groupe le prix est multiplié par le nombre de personnes. Toutes les guesthouses des villages se sont vite renommées en homestays, la question du choix est réglée !
[ Je laisse ces quelques lignes écrites en 2000, car tout a bien
changé aujourd'hui ! Les gros portefeuilles remplis de roupies des
touristes excitent la convoitise de beaucoup ! Voici l'ancien texte:
Les individuels seront accueillis dans les familles dans les villages
isolés. Souvent, on vous dira que vous ne devez rien, que la nourriture
ça ne se paie pas ! Ne donnez rien ostensiblement, mais cachez discrètement quelques
roupies sous une tasse, il les trouveront plus tard et seront très
contents.
(Autrefois, au Tibet, faire un cadeau ostensiblement était reçu comme
un affront !). (P.S. Les chinois l'ont vite appris et ne font aucun cadeau
aux Tibétains !)]
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