L'un
des groupes de nomades proches de la frontière du Tibet prend
ses quartiers d'hiver au bord du Tsomo Riri Tso et un autre groupe au bord
du Tso Kar et du Tsartsapuk Tso.
Quelques familles ont bâti une petite pièce carrée qui sert de
garde-manger et de dortoir. Mais beaucoup préfèrent la tente. Il
paraît que les jeunes gens dorment dehors, serrés les uns contre les
autres, même au plus fort de l'hiver. |
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Plus
à l'ouest, les nomades du Kharnak et les réfugiés nomades
tibétains n'ont pas de lac. Ils réclament le droit à une partie du
sel du Tso Kar. Car le sel fait partie des sources de revenus des
nomades avec le poil des chèvres pashmina, la laine des moutons et le
beurre. |
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Dès l'âge de
12 ans, les filles gardent par deux les grands troupeaux de chèvres
et de moutons de 1000 à 2000 têtes. Sans chien, elles doivent
beaucoup courir, siffler et lancer des pierres. Pendant les instants
de répit, elles filent la laine dont elles ont bourré les manches de
leur robe avant de partir. |
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Avant
de se marier chaque nomade (homme) doit tisser une nouvelle tente dans
laquelle il abritera toute sa famille.
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La scolarité des nomades est un problème difficile à résoudre.
L'instituteur n'a pas de tente pouvant accueillir tous les enfants.
L'école se fait donc en plein air (quand le temps le permet!) et
accueille une majorité de garçons pendant que les filles sont
occupées à garder les chèvres. |
l'école au camp nomade de Korzoz. |
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